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Description
pour le bourreau, resté impuni
Lecture au bord du conte et des épines.
Nous vivons un univers infini,
Captifs des bois de roses et d’épines.
Nous mélangeons néant à nos chagrins
Pour barbouiller nos corps en rédemption.
Ouvrir nos corps à la simple lecture
Des lignes effacées à la traine d’âme.
Nous écoutons des voix venues d’ailleurs,
Nous sommes en hibernation de nous-mêmes.
Nous marchons pieds nus aux bois des épines
Qui traversent et saignent nos émotions.
Écoutant les contes fées et malice,
Nous ouvrons nos cœurs à l’apocalypse.
Nous vêtons nos squelettes de nos nus
Pour ne pas oublier que nous vivons.
Quand le vent souffle et secoue les forêts,
Nous offrons nos cœurs aux rêves obscurs.
Parfois, il faut bien vivre nos hivers
Pour qu’un peu d’été puisse nous repeindre.
Puis, nous mourrons en délavé-fantôme
Pour nourrir le chaos de tous nos os.
Qui donc en cet autre bord d’un ailleurs
Enlacera bienveillant nos reflets?
Nous serons toujours victimes des dieux
Qui sont et notre espoir et nos bourreaux.